Boscoville : Une référence en intervention psychosociale guidée par l’innovation et la collaboration

Fondée sur une vision novatrice de l’intervention psychosociale, Boscoville est aujourd’hui un organisme à but non lucratif qui a pour mission de contribuer au bien-être des jeunes en soutenant les milieux par le développement, le déploiement et la promotion des meilleures pratiques de prévention et d’intervention psychosociale.  

En mettant l’emphase sur une approche d’accompagnement collaborative, l’équipe multidisciplinaire de Boscoville développe des programmes et des outils d’intervention, en plus d’accompagner activement les milieux dans la mise en œuvre de ceux-ci, garantissant ainsi leur implantation et leur pérennité.  

Boscoville incarne une initiative dynamique qui place la collaboration, la rigueur, l’innovation et l’équilibre au cœur de ses actions, contribuant ainsi de manière significative au bien-être des jeunes et à l’évolution positive des milieux qu’il accompagne.  

Le développement de programme 

Un accès aux programmes basé sur les meilleures pratiques en prévention et intervention

De manière générale, l’accès facile à des programmes de qualité ainsi qu’à de la formation et de l’accompagnement soutenu visant la durabilité des pratiques est plutôt difficile dans les milieux de prévention et d’intervention québécois.  

Les frais de licence exorbitants, l’absence de traduction, le manque d’adaptation aux réalités locales du Québec, l’inaccessibilité aux concepteurs des programmes (souvent basés dans des universités d’autres pays) et autres embûches peuvent exercer une force dissuasive quant à la mise en œuvre de programmes probants.  

Afin de contribuer à un meilleur accès à des pratiques de prévention et d’intervention psychosociale, Boscoville met tout en œuvre pour développer des programmes québécois accessibles qui permettent de mieux accompagner les jeunes et leur famille.   Ces programmes visent divers enjeux psychosociaux, tels que : 

  • prévenir la dépression,
  • développer la résilience d’enfants victimes de traumatismes,
  • améliorer le climat scolaire,
  • promouvoir les capacités parentales.

Afin de garantir une rigueur optimale, tous les programmes de Boscoville sont entièrement conçus à partir du modèle des meilleures pratiques (evidence-based practice) de Sackett et al. (1996). Plus précisément, Boscoville développe ses programmes en intégrant et combinant plusieurs modèles probants en développement de programme, tels que :  

  • les approches de développement fondées sur la théorie et les preuves (Bartholomew et al. 2016), 
  • le transfert de connaissances de la théorie à la pratique, (Graham et al., 2018), les approches centrées sur la mise en œuvre (Glasgow et al., 2019),   
  • les approches par phase de développement (O’Cathain et al., 2019; Wight et al., 2015).

Le déploiement de programme à Boscoville

Les clés du déploiement de programmes

Bien que Boscoville ait adopté une méthodologie de développement rigoureuse pour créer des programmes de haute qualité, la conception de ceux-ci ne constitue qu’une étape du processus menant à une mise en oeuvre réussie.  

L’autre aspect essentiel réside dans la rigueur du déploiement. Ainsi, Boscoville s’engage non seulement à élaborer des programmes efficaces, mais également à s’investir dans une approche de déploiement basée sur les meilleures pratiques.  

Dans ce contexte, la science de l’implantation nous enseigne que des programmes d’intervention efficaces, mais associés à une mise en œuvre inefficace conduiront à des effets d’intervention limités et à une absence de durabilité (Bertram et al., 2015).   

Les défis de l’implantation et la nécessité d’innover

Malgré la profusion de nouveaux modèles et de nouvelles théories visant à mieux comprendre les ingrédients essentiels d’une implantation réussie, il demeure difficile, à ce jour, d’établir de manière certaine les facteurs expliquant le succès ou l’échec de certaines implantations (Nilsen, 2015). 

La science de l’implantation est encore relativement jeune et éclectique, ce qui rend difficile l’émergence de conclusions fiables et récurrentes.  

C’est pourquoi Boscoville continue d’innover, d’expérimenter de nouvelles stratégies de mise en œuvre afin de maximiser le potentiel de ses programmes et de soutenir les milieux à l’aide des pratiques d’implantation les plus récentes.    

Une méthodologie adaptable pour un déploiement efficace

En s’appuyant sur diverses approches de mise en œuvre dont le modèle Exploration, Preparation, Implementation and Sustainability (EPIS ; Aarons et al., 2011), ainsi que sur des études permettant de comprendre les facteurs influençant le succès d’une implantation telles que le cadre Active Implementation (AIF ; Fixsen et al., 2015), Boscoville adopte une méthodologie de déploiement organisée en quatre phases d’implantation. 

Cette approche vise à guider la mise en œuvre d’un programme en tenant compte des spécificités propres à chaque milieu. Chaque partenaire présente des distinctions notables, que ce soit en termes de ressources, de compétences, de particularités régionales, ou encore d’approches et de programmes existants.  

L’idée qu’un programme puisse être uniformément déployé dans tous les milieux semble irréaliste, d’où l’approche flexible de Boscoville en matière de déploiement. Cela permet une adaptation de la mise en œuvre à la réalité singulière de chaque contexte d’implantation.   

Le Boscoville « classique »

La genèse de Boscoville : L’évolution d’un paradigme d’intervention jeunesse au Québec

Avant de connaitre sa mission et son mode de fonctionnement actuels, Boscoville fut d’abord et avant tout un milieu d’intervention auprès de jeunes en difficulté.  

Au cours des années 1940, le père Albert Roger de la Congrégation des Pères de Sainte-Croix établit un modeste camp d’été appelé Boscoville, avec l’objectif de révolutionner les approches d’intervention envers les jeunes en difficulté (Grégoire, 2012).  

À cette époque au Québec, les écoles de réformes et d’industrie sont prédominantes malgré l’émergence croissante d’approches sensibles aux besoins socioaffectifs (Ménard, 2003).  

Le projet de Boscoville vise à rompre avec les pratiques en cours en mettant l’accent sur une philosophie d’intervention centrée sur les besoins des jeunes, attribuant des responsabilités et favorisant une atmosphère relationnelle positive basée sur l’entraide et la compassion.  

Un modèle éducatif novateur inspiré par Boys Town et l’œuvre de Don Bosco

Vers 1950, le père Roger développe le concept de Boscoville en construisant un site permanent, inspiré des Boys Town du père Flanagan au Nebraska et de l’œuvre Salésienne de Don Bosco.  

Ce modèle novateur se distingue par l’implication d’intervenants laïcs dans une mission traditionnellement réservée au clergé. L’idée révolutionnaire est de créer une microsociété où les jeunes sont exposés à un fonctionnement civil positif pour acquérir des compétences les rendant citoyens responsables (Rumilly, 1978).  

L’infrastructure pavillonnaire de Boscoville est organisée en quartiers, avec un hôtel de ville central attribuant des rôles tels qu’échevin, pompier, magistrat, etc. (Bienvenue, 2009).  

De plus, le système scolaire est innovant, permettant aux jeunes de travailler à leur rythme avec un soutien adapté à leurs besoins, leur potentiel et leurs objectifs individuels. Notablement, il n’y a ni barrière, ni clôture, une caractéristique choquante pour certains à l’époque (Rumilly, 1978).  

La naissance de la psychoéducation

Les fondements de la psychoéducation et l’influence de Gilles Gendreau

Bien que cela puisse sembler banal aujourd’hui, il faut comprendre que dans les années 1950, tous les changements dans la prise en charge des jeunes en difficulté étaient véritablement novateurs.  

Que l’on adhère ou non à l’approche d’intervention proposée à l’époque, il est indéniable qu’il s’agit d’une innovation sociale marquante dans l’évolution des pratiques.  

Au cœur du XXe siècle, la psychologie de l’enfance et de l’adolescence est en pleine construction, avec peu d’études empiriques et encore moins de programmes offrant un cadre d’intervention basé sur les meilleures pratiques (Eisenberg, 2006).  

Cette période est caractérisée par un intérêt pour la psychologie de l’enfance et de l’adolescence.  

En effet, de nombreux chercheurs tentent à cette époque de mieux comprendre et soutenir le développement des jeunes. Des théories influentes telles que celles de Piaget sur le développement, de Bowlby sur l’attachement, de Bandura sur l’apprentissage social, et de Kohlberg sur le développement moral émergent dans ce contexte.  

Le voyage de Gilles Gendreau : l’essor de la psychoéducation à Boscoville

Dans cette quête du développement des bonnes pratiques en matière d’intervention, Boscoville s’inscrit également. Quelques années après ses débuts en tant que moniteur au camp d’été du père Roger, Gilles Gendreau entreprend un voyage en Europe pour approfondir ses connaissances.  

Ce passage académique influence significativement l’histoire de Boscoville, car à son retour, Gendreau s’engage dans des recherches et des collaborations avec des figures pionnières telles que Jeanine Guindon, jetant ainsi les bases de la psychoéducation (Rumilly, 1978).  

La collaboration entre le Centre d’Orientation, dirigé à l’époque par Jeanine Guindon, et Boscoville, donne naissance à une nouvelle approche d’intervention, combinant psychologie et pédagogie pour exercer un savoir-faire clinique basé sur une conception humaniste, mêlant connaissances théoriques et expérientielles (Rumilly, 1978).  

Ainsi, la psychoéducation émerge comme une discipline novatrice, organisant l’intervention de réadaptation auprès des jeunes en difficulté en favorisant le développement de leurs capacités adaptatives au sein d’un environnement éducatif partagé.  

La fermeture de Boscoville  

Les défis et les espoirs de la sauvegarde d’un modèle psychoéducatif québécois

Cependant, en dépit des nombreuses avancées sociales survenues au cours de plus de 50 ans, Boscoville connaît une secousse majeure au tournant du millénaire.  

Les portes se referment sur cette cité qui a été le terrain d’évolution de centaines de jeunes, qui a popularisé la psychoéducation et a étendu son modèle à de nombreux services de prévention et d’intervention

La remise en question de son programme d’intervention, notamment face à la transition sociale vers des approches milieu, conduit Boscoville à mettre fin à ses activités (Bienvenue, 2009).  

La remise en question de la scientificité de son modèle, éloigné des approches axées sur le maintien du lien d’attachement avec la famille, ternit la réputation jadis élogieuse des instituts avant-gardistes qui encensaient Boscoville dans les années 1970 (Bienvenue, 2009).  

Heureusement, l’histoire ne s’achève pas là. Face à l’annonce de la fermeture de Boscoville, une mobilisation impressionnante voit le jour. Anciens, parents et professionnels, guidés par Gilles Gendreau, se rassemblent sur la scène publique pour tenter de sauver ce joyau québécois de l’intervention psychoéducative (Gendreau, 1998).  

Renaissance et réinvention de Boscoville 

Une nouvelle mission vers de nouveaux horizons

Simultanément à l’annonce de la fermeture, le rapport Gendreau-Tardif, chargé d’établir un état des lieux de la qualité de l’intervention de réadaptation au Québec, parcourt les établissements. La conclusion de ce rapport est frappante, soulignant que « l’intervention de réadaptation doit retrouver son sens, sa place et ses moyens » (Gendreau et Tardif, 1999).  

En d’autres termes, l’intervention de réadaptation a la responsabilité d’évoluer, de s’améliorer, de se transformer et de s’adapter à son époque et à son contexte. Ainsi, grâce à cette effervescence, Boscoville renaît en l’an 2000 sous une nouvelle forme. 

On peut fermer des portes, mais on ne peut pas fermer une culture, car pour de nombreux professionnels de l’époque, Boscoville représente non seulement un lieu physique, mais aussi un mouvement. La question de ce que deviendra Boscoville après cette période tumultueuse hantera longuement les professionnels qui l’ont reconstruit sous une nouvelle forme.   

Une nouvelle ère d’intervention clinique

À sa réouverture, Boscoville change de nom pour devenir Boscoville 2000 et redéfinit sa mission en s’engageant à investir dans le développement de pratiques d’intervention novatrices.  

En d’autres termes, Boscoville se consacre au développement de contenus cliniques pertinents pour l’intervention de réadaptation, puis forme et accompagne des milieux pour les soutenir dans la mise en œuvre de ces bonnes pratiques. 

Associant des chercheurs tels que Gilles Gendreau, Marc Leblanc et Jacques Dionne, tous experts en intervention, Boscoville garantit le développement et la mise en œuvre rigoureuse et durable de ces pratiques au sein des équipes éducatives en centre de réadaptation.  

À la croisée des approches psychoéducatives cognitivo-comportementales et cognitivo-développementales, Boscoville innove une fois de plus en introduisant une nouvelle méthodologie de transfert des connaissances.   

Tout en maintenant l’accompagnement des milieux de réadaptation au Québec, Boscoville élargit progressivement sa mission pour atteindre la jeunesse partout où elle se trouve, établissant de nouveaux partenariats avec le milieu communautaire, le milieu scolaire et le milieu de la petite enfance.  

L’objectif est de créer un espace de réflexion pour questionner les bonnes pratiques de prévention et d’intervention afin de soutenir les jeunes de la naissance à 30 ans, dans les divers milieux où ils évoluent. Ce changement de cap signifie que Boscoville 2000 n’attendra plus les jeunes : il ira à leur rencontre.  

Évolution de la mission  

Transition vers une méthodologie plus collaborative et innovante

À partir de 2012, Boscoville 2000 entre dans une nouvelle phase de son évolution. Après 12 ans de collaboration avec les partenaires sur le terrain pour soutenir le développement de leurs pratiques, ces derniers s’engagent de plus en plus dans le processus de développement des programmes et de leur application dans leurs milieux respectifs.  

La méthodologie d’implantation de programmes, initialement plus conservatrice, ne correspond plus aux besoins et à la réalité des milieux.  

Une transition s’opère alors, créant des alliances croissantes avec des chercheurs intéressés par la recherche-action, le transfert de connaissances, et le partage d’expertise sur différentes problématiques. L’équipe professionnelle voit également son rôle évoluer.  

En plus de soutenir la mise en œuvre des programmes par le biais de formations et d’accompagnement, ils sont désormais impliqués dans le développement des programmes, des stratégies d’implantation et de gestion du changement. 

Ils jouent un rôle central en soutenant les chercheurs dans la vulgarisation scientifique des contenus et en aidant les milieux à adapter et à appliquer ces contenus sur le terrain. L’objectif est ambitieux : développer une méthode de travail visant à rapprocher la recherche et la pratique.   

Boscoville 2000 retrouve ses racines et réinvente son identité

En 2015, Boscoville 2000 prend une décision significative en renouant avec ses racines et en retrouvant son appellation originelle : Boscoville.  

Cette transition, bien résolue entre l’ancien et le nouveau Boscoville, permet de rattacher les deux parties de son histoire pour incarner la cohérence de son identité construite à travers les époques.  

En parallèle, des changements majeurs surviennent en 2015 dans l’écosystème de Boscoville, impactant également ses services.  

La réorganisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux, notamment par l’abolition des agences régionales des services sociaux, entraînent la fusion des centres jeunesse avec d’autres établissements, formant ainsi des Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) ou des Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) à travers la province. 

Cette fusion, associée à des enjeux internes, conduit les centres de réadaptation pour jeunes en difficulté à se tourner davantage vers Boscoville, recherchant son soutien et une réponse à leurs besoins en termes d’adaptabilité des programmes et de leur mise en œuvre.  

En parallèle, les CISSS et les CIUSSS manifestent un intérêt croissant pour le développement d’un continuum de services, cherchant à assurer une cohérence clinique tout au long de la trajectoire des jeunes.   

En plus de ces projets destinés aux CISSS et CIUSSS, Boscoville met de plus en plus l’accent sur des projets de prévention, travaillant en amont des problématiques pour favoriser le développement optimal des jeunes dans leurs milieux naturels.  

Des initiatives se développent avec les milieux de la petite enfance, les milieux scolaires primaires et secondaires ainsi que les milieux communautaires

L’approche d’innovation est la même  : développer et mettre en œuvre des pratiques novatrices, répondant aux standards de rigueur scientifique, tout en restant bien ancrées dans la réalité terrain.    

Références :  

Aarons, G. A., Hurlburt, M., & Horwitz, S. M. (2011). Advancing a conceptual model of evidence-based practice implementation in public service sectors. Administration and Policy in Mental Health and Mental Health Services Research, 38(1), 4-23. 

Bartholomew, Eldredge L. K., Markham, C. M., Ruiter, R. A., Fernandez, M. E., Kok, G. & Parcel G. S. (2016). Planning health promotion programs: An intervention mapping approach, 4th edition. San Francisco: Jossey-Bass. 

Bertram, R. M., Blase, K. A., & Fixsen, D. L. (2015). Improving programs and outcomes: Implementation frameworks and organization change. Research on Social Work Practice, 25(4), 477-487 

Bienvenue, L. (2009). La « rééducation totale » des délinquants à Boscoville (1941-1970). Un tournant dans l’histoire des régulations sociales au Québec. Recherches sociographiques, 50(3), 507–536. 

Eisenberg, N. (dir.) (2006). Handbook of child psychology: Social, Emotional, and Personality Development (6e éd., vol. 3), John Wiley & Sons.  

Fixsen, D. L., Blase, K. A., Metz, A., & Van Dyke, M. (2015). Implementation science. In J. D. Wright (Ed.), International encyclopedia of the social and behavioral sciences (2nd ed., Vol. 11, pp. 695702). Elsevier. 

Gendreau, G. (1998) Bosco la tendresse : Boscoville : un débat de société. Les Éditions Sciences et Culture.  

Gendreau, G. et Tardif, R. (1999). La réadaptation en internat des jeunes de 12 à 18 ans – Une intervention qui doit retrouver son sens, sa place et ses moyens : Rapport sur la réadaptation en internat des jeunes de 12 à 18 ans. Association des centres jeunesse du Québec. 

Glasgow, R. E., Harden, S. M., Gaglio B., Rabin B., Smith M.  L., Porter G. C., Ory M .G., & Estabrooks P. A. (2019). RE-AIM Planning and evaluation framework: Adapting to new Science and practice ith a 20-year review. Front Public Health,7, 64.  

Grégoire, J. C. (2012). À propos de la psychoéducation, un bref aperçu historique. Revue de psychoéducation, 41(2), 121–136.  

Ménard, S. (2003). Les Églises et la prise en charge de l’enfance au Québec : le cas des institutions d’enfermement pour les jeunes délinquants ou en danger (1858- 1950). Études d’histoire religieuse, 69, 69–82. 

Nilsen, P. (2015) Making sense of implementation theories, models and frameworks. Implementation Science, 10, 53. 

O’Cathain, A., Croot, L., Sworn, K., Duncan, E., Rousseau, N., Turner, K., … & Hoddinott, P. (2019). Taxonomy of approaches to developing interventions to improve health: a systematic methods overview. Pilot and Feasibility Studies, 5(1), 1-27. 

Rumilly, R. (1978). Boscoville. Éditions Fides. 

Sackett, D. L., Rosenberg, W. M., Gray, J. M., Haynes, R. B., & Richardson, W. S. (1996). Evidence based medicine: what it is and what it isn’t. British Medical journal, 312(7023), 71-72. 

Wight D., Wimbush E., Jepson R., & Doi L. (2015). Six steps in quality intervention development. Journal of Epidemiology Community Health, 70(5): 520–5.  

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