Les Initiatives autochtones prennent vie à travers des projets collaboratifs avec les communautés autochtones. Celles-ci mettent l’accent sur une conception participative des programmes et de leur mise en œuvre, impliquant à la fois les communautés autochtones, la recherche et Boscoville. 

Boscoville reconnaît les forces ainsi que les défis spécifiques auxquels les communautés autochtones font face 

Notre approche est fondée sur la flexibilité et le respect profond des valeurs culturelles de ces communautés.  

Cette initiative en constante évolution intègre un programme axé sur la réalité terrain, avec un regard à « double perspective » (two-eyed seeing ou Etuaptmumk) : l’expertise et les connaissances des professionnelles et professionnels dans les communautés autochtones, en harmonie avec notre expertise à l’interne. Cette approche collaborative prend en compte à la fois la sagesse traditionnelle propre à chaque communauté ainsi que les connaissances scientifiques contemporaines. 

Une analyse approfondie des besoins, notamment par des entretiens avec les membres des communautés autochtones, reflète le processus de développement collaboratif. Chaque étape des projets est conçue pour s’assurer que le programme réponde aux besoins des communautés. 

« Chaque entente que nous forgeons est individualisée et créée sur mesure pour répondre aux besoins uniques de chaque communauté. »

Tim Harbinson, Coordonnateur des programmes en déploiement chez Boscoville.

La pertinence culturelle  

Chaque projet est différent d’une communauté à l’autre et découle des besoins locaux émergents, des forces et des pratiques locales. Notre approche consiste à travailler en étroite collaboration pour créer des réponses co-développées et culturellement sécuritaires à ces besoins, que ce soit dans un contexte de réadaptation, de soutien familial ou de soins communautaires. 

Basé sur

L’approche à « double perspective », Two-eyed seeing” ou “Etuaptmumk”, sécurité culturelle, approche participative

Notre engagement envers les communautés autochtones 

Notre mandat est de fournir des formations et du soutien culturellement sécuritaires et pertinents afin de développer les pratiques psychosociales au sein des communautés autochtones

Nous soutenons l’autodétermination autochtone et visons à construire des communautés d’apprentissage et de partage avec nos partenaires autochtones qui honorent et intègrent les forces et préférences locales.  

Bien que nous offrions un ensemble particulier d’expertises, nous sommes conscients que les interventions systémiques et la croissance durable doivent être ancrées dans les connaissances, la culture et les besoins de la communauté. 

Nos projets dans les communautés autochtones

Projets initiatives autochtones

« Le programme de formation a vraiment aidé à renforcer la confiance de notre équipe quant à la pertinence de notre travail. Le contenu de la formation nous a offert une perspective différente et des outils supplémentaires pour nous rappeler les méthodes avec lesquelles nous travaillons. Nous avons tous beaucoup apprécié le programme et nous constatons des changements positifs ici grâce à cela. »

Trisha, Gignu Listuguj

Nos 3 principes de travail

Il n’y a pas de « réponse unique » au changement organisationnel. Chaque projet est différent en fonction des particularités de la communauté avec laquelle nous travaillons. Trois principes fondamentaux sous-tendent notre approche de travail : 

Stratégies de la communauté : Les stratégies choisies par la communauté sont celles qui fonctionnent le mieux. Pour qu’un projet soit durable, il doit refléter la communauté qu’il sert. 

Partage d’expertises : Chaque organisation détient une richesse de connaissances et d’expériences. Notre rôle est de faire ressortir ces connaissances et de les consolider. 

Apprentissage relationnel : Nous privilégions des méthodes expérientielles d’apprentissage qui maximisent les opportunités de rire, de parler, de partager, de créer des liens et de pratiquer des compétences, ensemble, régulièrement. Lorsqu’invité, Boscoville passe du temps dans la communauté, sur le terrain et dans les espaces culturels dans le but de s’imprégner des rituels et de créer une belle alliance collaborative.

Objectif des initiatives autochtones

Nous mettons en avant des méthodes expérientielles de transfert de connaissance qui engagent tous les styles d’apprentissage. Le but est de développer la confiance et les compétences nécessaires pour offrir des approches sensibles aux traumas et dirigés localement aux jeunes dans les milieux de prévention et d’intervention. 

L’objectif est également de soutenir l’émergence et le développement de formation et de pratiques de prévention et d’intervention, afin qu’elles soient pertinentes localement et culturellement sécuritaires pour et avec les prestataires de services autochtones.  

Aucune communauté autochtone n’est identique. Par conséquent, chaque projet élaboré a ses propres caractéristiques et objectifs. 

Ce dont vous bénéficiez avec les initiatives autochtones

Formations

Les formations sont co-développées en fonction des besoins identifiés lors de l’évaluation collaborative des besoins. Les formations en personne d’une journée complète ont tendance à avoir lieu toutes les 6 à 8 semaines, en fonction des coutumes et des rythmes locaux.  

Au début de tous les programmes dans le cadre des partenariats avec les communautés autochtones, une formation sur la sécurité culturelle est obligatoire et (si possible) donnée par un aîné local. 

Accompagnement

Un accompagnement et un soutien en continu sont disponibles pendant toute la durée de l’entente. Un comité de mise en œuvre au sein de la communauté partenaire se réunit régulièrement avec l’équipe de Boscoville. Ces rencontres permettent de faire le point sur la mise en œuvre des pratiques, de répondre aux questions émergentes, et de faire les ajustements nécessaires au besoin.

Passez aux prochaines étapes 

Vous souhaitez obtenir davantage d’informations ou en savoir plus sur les initiatives autochtones ?

« La formation m’a aidé à mieux intervenir en tant qu’intervenante en centre de crise (CCW) avec les clients, en les aidant de manière positive, et pas seulement en leur donnant des conséquences. Avant, les jeunes recevaient simplement des conséquences lorsqu’ils étaient en crise. »

Nannie, YHS Mistissini

Résultats de recherche    

Une évaluation effectuée en 2020 par Elizabeth Fast a donné des résultats très positifs. Conformément à la politique de partage de la recherche de la nation Cris, ce rapport ne peut être partagé qu’avec leur permission, à ceux qui en font spécifiquement la demande. 

Le rapport est accessible aux coordonnées suivantes : Surveillance, Évaluation, Recherche et Communications (SERC), Département de Santé Publique, Pimuhteheu. 

En découvrir davantage

Chercheuses, chercheurs et consultantes, consultants

Elisabeth Fast, Ph. D.

Professeure associée, Département de sciences humaines appliquées, Université Concordia

« Le tableau d’intervention aide à décider quoi faire lors de l’intervention face à des comportements négatifs des jeunes. Maintenant, on leur donne de l’espace, on leur parle, on découvre ce qui ne va pas. Les jeunes sont moins punis, et ils sont donc plus ouverts et ils ne sont pas toujours en colère. Les jeunes avaient des intervenantes et intervenants préférés, maintenant je ne vois plus cela autant. Cela aide les intervenants à être sur la même longueur d’onde. »

Gloria, YHS Mistissini